Carcassonne - Le Somail

Si jamais vous recherchez un hébergement près de Carcassonne, nous vous recommandons cette halte à la Gallinette. Vraiment, l'accueil de Françoise et Jean-Claude est exceptionnel de prévenance et de simplicité. La chambre d'hôte est un véritable gite, aménagé avec beaucoup de goût et de recherche ; Jocelyne y a pioché plein d'idées pour notre propre moulin... En tout cas, nous y avons passé un moment bien agréable, très reposant et vivifiant. En témoigne ce mot que nous avons rédigé pour leur livre d'or :

A "La Galinette"
Accueil super chouette !
Dans cette maisonnette
A la déco si coquette.
Idéale pause bicyclette,
Après tant de kilomètres.
Une bonne toilette,
Nous voilà plus corrects.
Une petite dinette
Dehors, c'est la fête...
Le rosé rend pompette,
Nous voici bien guillerets...
Prêts pour des galipettes
Bien au chaud sous la couette,
Avant une bonne ronflette !

La halte est si agréable que nous prolongeons le temps du petit déjeuner, discutons avec Françoise et Jean-Claude, totalement disponibles.

Il est 10 heures quand nous chevauchons nos vélos et prenons la petite route qui mène à Trebes. Le temps est menaçant, mais hormis deux, trois gouttes au départ nous resterons au sec aujourd'hui. Parcours presque entièrement routier aujourd'hui. Comme la veille, nous traversons de nombreux vignobles. Quelques côtes obligent à quelques bons coups de reins.

Le vent est un petit malin : très défavorable à l'aller, depuis hier il a changé d'orientation (passant de nord-ouest à sud-est), ce qui fait qu'il contrarie notre retour. Quand j'en parle à Jocelyne, elle parait surprise ; c'est vrai que, derrière ma carrure massive, elle est plutôt bien abritée...
Passage au travers de l'étang asséché de Marseillette, puis nous longeons la rivière de l'Aude (qui est parallèle au canal). Une pensée pour ma fille, au prénom éponyme, qui était fière petite de clamer qu'un département portait son nom...

C'est d'ailleurs en bordure de cette rivière que nous pique-niquons, bien installés sur des troncs d'arbres.

Nous flânons, nous arrêtant dés que quelque chose nous captive : un papillon, un "champ de Jésus", dixit Jocelyne..., de belles fleurs bleues, les champs de blé, les coquelicots, un cygne sur le canal.

Malgré tous ces arrêts, il est 15h15 quand nous arrivons au Somail, presque surpris d'y arriver si vite ! Ce soir nous sommes raisonnables : nous trinquons à la réussite de notre 7eme étape en buvant un bon Perrier désaltérant.