Pontivy - Le Roc-Saint-André : mercredi 30 juillet

Après une nuit somme toute réparatrice, je passe d'abord aux toilettes. Mais avant d'y arriver je dois d'abord me dépêtrer de la gardienne du camping qui me tient le crachoir alors que je peine à émerger... Jocelyne va mieux, cependant nous décidons d'écourter l'étape prévue pour ménager sa contracture-tendinite encore bien enflée ce matin.

Nous quittons le camping de Pontivy sous un temps assez couvert et qui le restera une bonne partie de la matinée. Comme chaque matin, Marie-Agnès nous accompagne et nous laissera pour aller faire un petit coucou à son fils qui vit dans la région.

Jocelyne souffre encore et nous réfléchissons à des solutions pour soulager fessier et tendinite. Nous nous souvenons que, pour installer la sacoche arrière, nous avons dû relever la selle de 2 - 3 centimètres. Or, il y a de la marge ; la selle est redescendue, ce qui permet une moindre extension de la cheville. Pour autant, le mal étant fait, il n'y a pas de miracle pour l'instant. Par ailleurs, pour soulager la cheville, j'enlève la protection cale-pied.

Nous traversons de beaux paysages ce matin sur une chaussée le plus souvent équipée d'un enrobé correct. C'est appréciable. Outre les paysages, nous passons de jolies cités : Rohan où nous faisons une pause café et, après le déjeuner nous traversons la jolie ville de Josselin avec son magnifique écrin : son château qui borde le canal.

Entre temps, pause déjeuner près d'une écluse et de deux ponts. Si le premier est sans intérêt (vulgaire pont routier), le second offre une perspective que l'œil du photographe a tout de suite repéré, mais sans doute pas restitué aussi parfaitement...

Dans l'après-midi, alors que Jocelyne souffre terriblement, nous croisons des marcheurs. Dans ce groupe, je reconnais Christophe, un ami de la Bertais. Quelle surprise ! Il organise une randonnée dans le cadre de ses activités yoga qui doit s'achever samedi à Pontivy. Nous immortalisons cette rencontre avec cette photo.

Les derniers kilomètres sont interminables et, pour soulager la cheville de Jocelyne, nous nous arrêtons tous les 5 - 6 kilomètres. Enfin, le village de Le Roc-St André se présente à nous. Le camping qui longe le canal, est quasi complet et nous devons nous contenter d'un endroit près d'un groupe de jeunes. Mais ce soir, nous sommes les premiers à l'arrivée, car Marie-Agnès s'est perdue avec le camping-car. Elle nous appelle et comme nous ne savons pas où elle est, c'est le GPS qui nous l'indique : elle est à 30 km à l'ouest. La pauvre est complètement confuse de nous avoir fait attendre depuis 2 heures ! Pour corser le tout, un accident bénin sur le camping bloque l'entrée avec le camion des pompiers, ce qui retarde encore d'un bon quart d'heure le moment d'accéder à nos affaires et prendre une bonne douche...