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Etapes 4, 5, 6, 7 : de Nonvilliers (28) à Thugny-Trugny - 391 km

Après la journée de repos à Nonvilliers, qui nous paraît un peu bizarre (nous nous sentons "déphasés") à l'abri de la pluie et d'un orage en fin de nuit, nous reprenons notre monture sous le soleil.

 

Samedi 4 juin - étape 4 : Nonvilliers - Orsay - 104 km

Le vent est favorable pour repartir et nous arrivons à Chartres. Impossible de ne pas faire une halte pour visiter la célèbre cathédrale. Ce qui nous frappe : un intérieur très lumineux, un magnifique orgue, des vitraux nombreux et colorés (pas étonnant qu'une école de vitrail se trouve à proximité) ainsi qu'une frise de sculptures impressionnantes.

Traversée de la Beauce avec des champs sans un seul coquelicot (pourquoi d'après vous ?). L'odeur de pesticides nous prend à la gorge.
 

Nous arrivons à Rambouillet, le temps orageux menace, mais nous atteignons Orsay juste avant qu'il n'éclate (heureusement car il est violent...).

Hébergés chez Samuel (le fils de Joël) et Claire, nous dînons ensemble à la crêperie le soir.

Dimanche 5 juin - étape 5 : Orsay - Meaux - 84 km (et 124 pour Joël)


Avec les bonnes indications de Samuel et Claire, nous arrivons sans encombre à Paris. La traversée de la capitale se passe bien (il faut dire que nous sommes un dimanche matin) grâce aux pistes cyclables et au bon co-pilotage de Jocelyne !

Nous poursuivons par la Seine-St-Denis, passons devant un camp de migrants et des marchés aux saveurs internationales, avant de nous arrêter près de la stèle du camp de Drancy, dédiée aux victimes envoyées dans les camps de la mort nazis.


Nous longeons pendant quelques kilomètres, le canal de l'Ourcq, avant d'arriver dans le secteur de la bataille de la Marne où se trouvent de nombreux monuments rappelant la sinistre guerre 1914-1918. Arrêt devant la stèle dédiée à Charles Péguy (là où il fut tué avec ses hommes), puis devant la "grande tombe" où sont enterrées les victimes de cette bataille, dont Charles Péguy.

Nous arrivons à Meaux vers 16h, craignant comme la veille l'orage. Petit arrêt devant le 5 rue Tronchet, dernier domicile des grand-parents maternels de Jocelyne. 


Mais si nous échappons à l'orage, un autre incident survient : la clé indispensable pour les batteries est introuvable... Pas d'autre choix que de retourner à l'endroit du dernier changement, un aller-retour pour Joël de 40 km. Heureusement, la clé attendait sagement à l'endroit supposé.

Accueil sympathique et plein de petites attentions chez Steph.

Lundi 6 juin étape 6 : Meaux - Vauciennes - 103 km

Départ sous un beau soleil après une nuit humide et le parcours va suivre celui de la Marne (la rivière) tout au  long de la journée.


Nous sommes encore dans le secteur de la bataille de la Marne (guerre 14-18) et nous faisons une halte à l'imposant Mémorial américain qui domine Château-Thierry.


Passage dans la ville où est né La Fontaine, où ses fables font l'objet de décors.

Pique-nique sur les bords de Marne, dans un secteur où commencent à appraître les premiers vignobles du Champagne.

Après-midi tranquille, surtout lorsque l'on emprunte la véloroute nouvellement installée (et pas terminée) le long de la Marne. L'occasion de tester notre drône.

Une bonne grimpette nous attend pour arriver à notre gîte du soir, très classe et fonctionnel.

 

Mardi 7 juin - étape Vauciennes - Thugny-Trugny - 102 km

Départ sous un ciel chargé, direction Epernay. Nous avons un peu de mal à trouver l'allée Frère Birin, parrain de Jocelyne. Moment d'émotion pour elle que de se retrouver sous son nom, dans cette ville où il exerça. En effet, dans le camp de Dora, c'est lui qui permit au père de Jocelyne d'intégrer l'atelier de reliure vers la fin et donc de revenir vivant de déportation.


Epernay, capitale du Champagne, ville très chic. Retour dans les vignobles où, nous assistons aux passages des tracteurs pulvérisateurs, ce qui explique l'odeur entêtante...


Traversée de la montagne de Reims (qui permet de belles descentes) et arrêt devant la cathédrale qui sacra la plupart des rois de France. Contrairement à Chartres, c'est l'extérieur qui est impressionnant. Mais nous sommes heureux de nous abriter à l'intérieur car une pluie battante survient...


Sur le parvis, rencontre d'un polonais à vélo qui se rend au Portugal. Nous sommes heureux de lui dire que nous y serons en septembre..

Repas au restaurant le midi, mais loin du centre-ville, il s'appelle l'Etape. Ses deux restauratrices sont très accueillantes et nous apprenent leur lien famillial avec Martial Gayant (ancien coureur et actuellement directeur sportif à la FDJ).


Après quelques averses le matin, le temps reste menaçant mais pas de nouvelles pluies jusqu'à notre arrivée dans le sud des Ardennes, au pittoresque village de Thugny-Trugny.

Escale au gite de la Renardière - maison atypique datant de 1789 - tenu par Sylvaine et Francis, un couple très affable et ouvert aux échanges. Ainsi, on se sent presque comme "chez soi" !

Heureusement que nous ne roulons pas aujourd’hui, car il pleut sans discontinuer depuis ce matin…
Après cette journée de repos, direction la Belgique, via Charleville-Mézières, Revin, Dinant, Namur et Liège.

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H
Un plaisir de vous lire, des émotions au programme! Je profite des superbes images assise dans mon fauteuil. Bravos à tous les deux. Amicalement. <br /> Françoise H
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V
Beaucoup d'endroits que je connais bien et que j'ai plaisir à revoir en photos grâce à votre reportage. C'est bien parti, malgré les petits incidents de parcours, inévitables dans ce type d'aventures mais que vous semblez fort bien régler. Bravo et bonne continuation !
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M
J apprecie toujours autant ces articles, car ils sont bien détaillés avec plus de photos que sur FB. Je vois que votre souhait de transmettre des moments de memoire s est concrétisé devant ces monuments de la Marne ou de Drancy. Et jusque dans les rues où ont vécu les membres de vos familles. C est un beau projet que de ne pas oublier et de rendre hommage en passant par tous ces lieux.<br /> Et par 2 magnifiques cathédrales...<br /> Quant aux champs sans coquelicots de la Beauce ou aux odeurs de vignes de Champagne, malheureusement c est une constante qui ne risque pas de cesser rapidement ..maintenant qu on va demander de produire encore plus pour pallier certaines penuries..sans remettre en cause notre mode de consommation. Bref. (A la Bertais le champ de blé a gauche en arrivant etait plein de coquelicots)<br /> Joli suivi de la Marne ..<br /> Et si je comprends bien, apres le Champagne et le maroilles, ça va etre..la bière et les frites. <br /> Dites un gros bonjour a nos voisins belges..
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