En soirée visite de la jolie petite ville de Sully s/Loire avec son écrin : le château ayant appartenu au célèbre ministre d'Henri IV qui, entouré d'eau donne de beaux reflets.
Puis un bon repas dans une brasserie face au château.
Une journée un peu spéciale. En effet, au moment de quitter la chambre, Joël s'aperçoit qu'il n'a plus qu'un gant. Nous voilà à tout retourner quand Jocelyne suggère à Joël de regarder à tout hasard dans son casque qu'il avait déjà sur la tête...il avait bien le gant...sur la tête. Fou rire et mise en boîte garantis !
Le temps est moyen. Nous partons tous les trois sous la bruine. Tout à coup, Joël voit un lièvre sur le chemin. Et nous voyons le soi-disant lièvre s'envoler. En fait, c'était un canard. Décidément le soleil d'hier à agi sur Joël ! Peu de temps après c'est un magnifique faisan - qui dormait sur le bord du chemin - que nous effarouchons en passant juste à côté de lui.
Les paysages sont plus monotones et la lumière plus contrastée. Mais en arrivant à Gien, coup de cœur devant le troupeau de moutons broutant les herbes longeant la Loire.
Marie fait demi-tour à Gien. Le contraste entre la chaleur de la veille et la température du jour est saisissante et Jocelyne réenfile toutes ses épaisseurs.
Figurez-vous que nous avons été flashé lors d'un passage limité à 70 km, l'avertisseur nous indique 85 km/h et 1 point en moins ! Nous n'en croyons pas nos yeux... car aucune voiture en vue. Nous décidons de repasser devant. Or, là rien ne se passe.
Nous franchissons, le magnifique pont-canal de Briare, sous un temps encore menaçant.
Pendant 71 km nous ne rencontrons aucun cyclo. Cela fait du bien de se retrouver si tranquilles en pleine campagne. Nous avançons avec un vent qui - contrairement aux autres jours n'est pas défavorable - seulement latéral. Les couleurs sont étonnantes, cela donne lieu à de belles photos "nature" comme nous les aimons. Le contraste entre ciel et champ est particulier.
Nous approchons de Sancerre, avec nous le savons une montée finale. Un premier tronçon difficile, avant de déboucher sur une manifestation sportive : course de côte avec des voitures.
Nous ne pouvons pas passer, aussi nous devons faire un détour et subir un dernier raidillon que nous franchissons à pied.
Ensuite, c'est un jeu d'enfant que de trouver la chambre d'hôte "La Belle Époque". Le décor est effectivement des années 20. la chambre est spacieuse et l'hôtesse bien sympathique.